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Vignerons de l'Orléanais et du Gâtinais du XVIIIe siècle à nos jours, 2008
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Publié en autoédition.

Après avoir publié en 2006 une étude sur les Vignobles de l’Orléanais et du Gâtinais aux XVIIIe et XIXe siècles, Christian Poitou vient d’en faire paraître la suite intitulée Vignerons de l’Orléanais et du Gâtinais du XVIIIe siècle à nos jours.

La vie quotidienne des vignerons et vigneronnes de la fin du XVIIe siècle au début du XXe y est tout d’abord abordée sous ses principaux aspects (logement, nourriture, vêtements, niveaux de fortune). Les relations sociales font ensuite l’objet d’un long développement, où sont passées en revue la propriété bourgeoise et vigneronne, les relations – souvent conflictuelles – entre les vignerons et leurs maîtres, les solidarités familiales et professionnelles, les mœurs et mentalités populaires, les fêtes et traditions, la vie religieuse et la vie politique marquées, au XIXe siècle, par l’opposition entre les « rouges » et les « blancs ». Les aléas météorologiques et les catastrophes variées auxquels est périodiquement confronté le monde de la vigne font l’objet d’un chapitre particulier où sont évoquées les sécheresses interminables, les pluies incessantes, la grêle dévastatrice, les gelées rigoureuses, les inondations de la Loire, les attaques des loups de la forêt voisine, les invasions des ceps par des myriades d’insectes ravageurs.

En 1876, apparaît dans la banlieue orléanaise un puceron inconnu jusque là, importé involontairement d’Amérique, le phylloxéra. Sa progression inexorable entraîne, en quelques années, la destruction d’une grande partie du vignoble orléanais, tandis que disparaît complètement celui du Gâtinais.

Sans se décourager, les vignerons de l’Orléanais, comme ceux du reste de la France et même de l’Europe, reconstituent leur vignoble sur des bases nouvelles, avec des cépages américains de piètre qualité - dont le fameux noah -, mais la viticulture doit adopter des techniques entièrement nouvelles comme le greffage, les traitements chimiques, la traction animale remplaçant le travail à la main traditionnel, la conduite de la vigne sur fil de fer, etc.

Une étude détaillée de la production viticole tout au long d’un XXe siècle marqué par un recul constant de la vigne dans le Loiret, mais également, en définitive, par un retour à une production de qualité – reconnue en novembre 2006 par l’attribution de l’AOC aux vins de l’Orléanais – conclut cet ouvrage dédié aux vignerons d’hier comme aux viticulteurs d’aujourd’hui.

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