Présente en Orléanais et en Gâtinais dès le Haut Moyen Âge, la vigne y est d’abord cultivée en vue d’une production de qualité. Tout change à la fin du XVIe siècle, quand les négociants parisiens sont contraints de se fournir en vin ordinaire hors de l’Ile-de-France. A leur demande, les vignerons de l’Orléanais et du Gâtinais produisent alors massivement des vins médiocres mais très rémunérateurs.

L’étude détaillée des vignobles, la présentation des techniques d’autrefois et des cépages dont certains sont complètement oubliés de nos jours constituent les points forts de cette recherche historique sur la viticulture traditionnelle de l’Orléanais et du Gâtinais, celle d’avant la catastrophe phylloxérique des trois dernières décennies du XIXe siècle.

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